Bien manger, les repères alimentaires de l’Anses
En 2017, l’Agence Nationale de Sécurité de l’Alimentation (Anses), a révisé les repères de consommation alimentaire servant de bases à l’intégralité du système de santé. Et le changement est à la hauteur du défi : réduire les apports en viande, privilégier les légumineuses, les céréales complètes, les huiles végétales… et le bio !
Bien manger : les repères alimentaires de l’Anses
Les repères alimentaires établis par l’Anses constituent les bases du Programme National Nutrition santé (PNNS), et de l’enseignement livré aux futur(e)s nutritionnistes. Autant dire qu’ils ont du poids. Le principe est simple : établir le contenu de l’assiette idéale. Celle qui offre à l’organisme les apports nutritionnels essentiels, lutte contre la maladie et limite l’exposition aux contaminants alimentaires. Les changements préconisés permettraient ainsi de couvrir les besoins de 97,5% des adultes, tout en limitant l’apparition de maladies. Qui dit mieux ?
Bien manger : limiter la viande
Si la viande est remise en cause, c’est avant tout pour son rôle sur la santé, lorsqu’elle est consommée en excès. L’Anses préconise donc des limites plus faibles qu’elles ne l’étaient, avec une consommation maximale, hors volaille, de 500 g par semaine. La charcuterie, elle, passe sur la liste des aliments à « réduire considérablement », dixit l’Anses, avec 25 g par jour au maximum. Quant au poisson ? Deux fois par semaine, dont l’une en consommant un poisson gras. Pas de panique, le steak veggie fait craquer tous les carnivores.
Bien manger : les légumineuses en tête
Puisque la viande perd du terrain, les légumineuses en gagnent autant. Ces sources de protéines végétales, riches en fibres et nutriments, sont l’un des piliers de l’alimentation de demain ! Les nouvelles recommandations de l’Anses vantent « une consommation renforcée et régulière de légumineuses ». La plupart des légumes secs ne contenant pas tous les acides aminés essentiels à la synthèse des protéines, en revanche, n’oubliez pas qu’il vous faut les compléter. Mélangez-les à des céréales, c’est fait !
Bien manger : des céréales moins raffinées
Si les céréales restent au cœur des repas équilibrés, elles doivent idéalement être complètes ou semi-complètes. L’Anses insiste sur « la nécessité de privilégier les produits céréaliers les moins raffinés ». En d’autres termes, ceux qui ont conservé leur enveloppe, ou au moins une partie, nombre de vitamines et minéraux y étant concentrés.
Bien manger : moins de sel, moins de sucre
Bien manger implique toujours de surveiller de près les quantités de sel et de sucre. Les produits sucrés ne doivent être consommés qu’occasionnellement, et en quantités raisonnables. Les boissons sucrées, sodas et jus de fruits inclus, se voient quant à elles réduites à un seul et unique verre par jour, au maximum.
Bien manger : plus de légumes
L’Anses ne recommande pas de manger moins de fruits, mais plutôt de privilégier les légumes. La raison ? Les fruits sont bien plus riches en sucres que les légumes, et tirent la glycémie vers le haut. En poêlée, en salade ou en soupe, variez les familles et montrez-vous créatif(ve) : même les légumes se convertissent en dessert, du cheesecake au potimarron jusqu’au gâteau chocolat et courgette !
Bien manger : moins de contaminants
La « nécessité de diminuer les teneurs de certains contaminants de l’alimentation » est soulignée par l’Anses. Changer les méthodes agricoles, donc, surveiller la provenance des aliments… et manger bien en bio, tout simplement.
Bien manger : plus de bonnes huiles
Et les bonnes huiles sont végétales ! L’Anses vous encourage à favoriser les huiles végétales de colza et de noix, en particulier, riches en acide alpha-linolénique. Une merveille dans votre taboulé de quinoa.
[…] bons points. En pleine tendance healthy, il est léger, équilibré et complet. À l’époque des nouveaux repères de l’Anses, il est plus poisson que viande avec options végétariennes. Et à l’époque d’Instagram, il […]