Quand la planète vit à crédit
Le 22 avril 2017, la journée internationale de la terre a mis en avant l’éducation environnementale. L’occasion de soutenir la lutte contre les changements climatiques et de s’engager pour l’avenir, dans l’ombre d’une planète qui vit à crédit près de la moitié de l’année.
La journée de la terre nourricière à la loupe
En 1970, le sénateur américain Gaylord Nelson créait la journée de la terre. Une journée, une seule, pour pousser les étudiants à sensibiliser leurs communautés aux questions d’environnement. Une petite journée, qui est, depuis, devenue géante ! Le jour de la terre nourricière, de son nom complet, est désormais une institution internationale, célébrée dans 184 pays à travers le monde… et soutenue par un vaste réseau, le « Earth day network », actif tout au long de l’année.
Le Earth day network lance et soutient d’innombrables initiatives environnementales, de la reforestation à la protection des espèces. La journée de la terre n’est aujourd’hui que la partie émergée de l’iceberg, visant à attirer l’attention sur une problématique d’actualité… En 2016, les Accords de Paris, engageant plus de 170 pays à limiter le réchauffement climatique, concentraient tous les regards. En 2017, place à une campagne pour l’éducation climatique et environnementale : mieux informer et mieux comprendre pour mieux agir !
Journée de la terre, journée d’espoir
En ce jour de la terre, chez Priméal, nous n’avions pas vraiment envie de ressasser les statistiques. Disparition des espèces sauvages, appauvrissement des sols dû à la surconsommation ou conséquences déjà visibles du changement climatique… Très peu pour nous, la terre est une fête et la biodiversité l’une de ses plus belles richesses. Pourquoi ne pas y voir, pour cette fois, l’occasion de célébrer notre espoir commun de changer le monde ?
Parce qu’un geste, multiplié par quelques milliards d’êtres humains, pourrait bien réussir un tel exploit, nous avons choisi de vous remercier, tout simplement. Préserver la planète passe, aussi, par d’infimes initiatives pour lesquelles vous vous engagez à nos côtés, jour après jour : acheter bio et local, consommer justement et raisonnablement, éteindre les lumières, baisser le chauffage ou recycler les déchets, planter un arbre ou lancer un débat… ou, dans notre cas, produire bio et local, respecter nos producteurs et militer pour un monde plus vert et plus juste.
Une journée de la terre pour une planète à crédit
En cette journée de la terre, il nous était tout de même difficile d’oublier le jour du dépassement. Cette date, calculée chaque année par l’ONG Global Footprint Network, indique le jour précis à partir duquel l’intégralité des ressources de la planète renouvelables en un an ont été épuisées. Pêche, élevage ou cultures, donc, mais aussi consommation en eau ou empreinte carbone.
En 1970, ce jour du dépassement intervenait le 23 décembre. En 2016, ce même jour est arrivé le 8 août. Nous consommons, désormais, la totalité des ressources de la planète en à peine plus de six mois… et vivons à crédit le reste de l’année. Une nouvelle bonne raison, s’il en fallait une, de s’investir pour réinventer l’alimentation et l’avenir de la planète !