Pourquoi adopter les protéines végétales ?


Stars de l’actualité comme de l’alimentation plaisir, les protéines végétales veulent notre bien… et pas seulement ! Santé, animaux et planète leur disent merci, trois bonnes raisons de faire la part belle aux fruits, aux légumes et aux plantes. Pour un quotidien plus végétal, Priméal fait le point sur la protéine.
Les protéines végétales, atout santé
L’étude de 2016 a fait grand bruit, et pour cause, elle avait pour but d’examiner le rapport entre les sources de protéines absorbées et la mortalité. Le bilan ? Portant sur plus de 130 000 participants et étalée sur plus de 30 ans, les résultats ont conclu au rôle aggravant des protéines animales comme facteur de risque de maladies cardiovasculaires.
À l’inverse, l’étude a démontré les effets bénéfiques et protecteurs d’un apport en protéines végétales accru. Puisque selon les chiffres révélés, 3% de protéines végétales en plus suffiraient à réduire de 10% le risque de mortalité globale. Et même jusqu’à 12% le risque de décès suite à une pathologie cardiovasculaire.
Les protéines végétales, atout environnement
Le rôle de l’élevage dans les émissions de gaz à effet de serre, responsables du réchauffement climatique, est désormais tristement célèbre. Nourrir les animaux qui nous nourrissent encourage la culture intensive et donc la déforestation. Mais aussi la pollution des sols, le pillage des océans ou la consommation effrénée d’eau et de pesticides.
Selon l’Association Végétarienne de France, manger végétal économiserait l’équivalent d’une centaine de douches par jour et par personne. Tandis qu’un hectare de fruits et légumes peut nourrir 30 personnes, contre seulement cinq s’il est consacré à la production de viande ou d’œufs.
Les protéines végétales, atout animal
Qui dit plus de protéines végétales sous-entend moins d’animaux élevés dans de mauvaises conditions, maltraités et/ou abattus. Or à l’heure des scandales à répétition dans les abattoirs français, il peut s’avérer difficile de faire confiance aux discours marketing des producteurs.
En France, plus d’un milliard d’animaux sont élevés et tués chaque année pour la consommation. Dans le monde, le chiffre se situerait entre 60 et 140 milliards. Réduire la part de protéines animales dans l’alimentation, même faiblement, contribue à le faire baisser significativement… et à savourer une cuisine créative sans remords, fondement de toute marque bio engagée !
Le problème des protéines animales
Les protéines animales si longtemps portées aux nues révèlent pourtant, aujourd’hui, des effets secondaires peu désirés. Si elles sont riches en acides aminés, elles le sont notamment en acides aminés soufrés. Or ces acides aminés soufrés, acidifiants pour l’organisme, sont lourdement suspectés d’être facteurs de risque pour les maladies cardio-vasculaires.
Quant aux protéines végétales ? Elles comportent moins d’acides aminés soufrés. Et sont même, à l’inverse, alcalinisantes, autrement dit antiacides. D’où les récentes recommandations de l’Anses, l’Agence Nationale de Sécurité de l’Alimentation : moins de viande et de charcuterie, plus de fruits et de légumes, céréales, légumineuses et oléagineuses. Des protéines végétales, en somme.
Sources