La première journée journée veggie mondiale
L’initiative fera date tant elle est générale : à l’occasion de la première journée végétalienne mondiale, le 20 septembre, gouvernements et associations travaillent main dans la main pour redonner au végétal la place qui lui revient. En France, le mouvement s’organise !
Objectif zéro animaux
Ni œufs, ni lait, ni viande, ni poisson : le 20 septembre, vous ne trouverez en rayon aucun produit d’origine animale. En lieu et place, des dépliants informatifs sur les régimes végétariens et végétaliens, des substituts divers et la mise en avant des malaimés de l’alimentation omnivore : les céréales et les légumineuses !
Et chez le boucher ? Inutile d’essayer, les bouchers, charcutiers et poissonniers profitent d’une journée de congé subventionnée… vacances pour certains, manifestation anti-végétale pour d’autres. Et si la filière manifeste peu d’enthousiasme pour le mouvement, force est de constater que les efforts conjoints du gouvernement et des associations ont porté leurs fruits : aucun produit d’origine animale ne sera vendu le 20 septembre, ouvrant la voie à une vaste sensibilisation de la population.
À la découverte du végétal
Pas d’animaux, mais qu’est-ce-qu’on mange ? La question risque de se poser dans nombre de foyers. Pour y répondre, et parer aux urgences, un certain nombre de mairies prévoit la distribution de fiches recettes. Les réseaux sociaux déborderont de vidéos de cuisine, les dégustations gratuites et pique-niques collectifs s’organisent dans tout le pays, et certains utilisateurs de Twitter ont d’ores et déjà promis une opération cuisine végétalienne ouverte ! Encore mieux ? Les producteurs bio proposeront des paniers végétaux incluant céréales, légumes secs, fruits et légumes frais contre un euro symbolique.
Du côté des restaurants et cantines, on ne vous mentira pas : les résultats promettent une disparité certaine. Si les chefs en profitent pour réinventer la carte, la restauration collective fait, souvent, avec les moyens du bord, subventions ou pas… d’autant que la contestation organisée par la filière animalière, entre défilés bovins et lâchers de poules, risque de perturber certaines livraisons. Gageons que les pâtes connaîtront, le 1er avril, leur jour de gloire !