Le petit épeautre de Haute Provence, une filière agricole dynamique
Entre le petit épeautre de Haute Provence et Priméal, c’est une longue et belle histoire.
Pour vous mettre aux faits de l’histoire et de l’actualité de cette filière, je me suis entretenue avec Bernard Martin, responsable du développement de nos filières, et fin connaisseur de cette céréale…
Comment est née la filière Bio Solidaire du petit épeautre de Haute Provence?
L’origine de la filière remonte à plus de 25 ans, quand le Moulin Pichard, alors installé à Grâne (Drôme) décide d’orienter son activité vers des produits Bio, devenant ainsi le premier moulin «nature et progrès» en France.
Pour assurer son approvisionnement, il entre en contact avec les producteurs de la région de Mévouillon qui pour répondre aux besoins de cette époque, mettront à disposition leur production, encore très limitée, en sac.
Puis viendra la création d’une première CUMA (Coopérative d’Utilisation de Matériel Agricole), qui permettra d’organiser la collecte, devenue plus importante, nécessitant des moyens de battage et de transport plus appropriés.
La culture du petit épeautre était-elle déjà présente dans la Drôme?
Oui, elle existait dans la région, depuis longtemps. Elle était conduite de façon très artisanale, avec des moyens d’une époque ancienne : le décorticage était manuel, sur meule de pierre animée par un moulin à eau.
Quelles étaient alors les perspectives de développement de cette céréale?
Nous étions dans les années 80. Cette céréale d’autoconsommation n’avait pas de marché en face d’elle, alors que les autres farines, à base de blé, commençaient à se développer en bio.
Le petit épeautre était confondu avec son « cousin » le grand épeautre, céréale plus productive, mais nettement moins caractérisée. C’est le message que les producteurs s’attachaient à communiquer sur la foire de Montfroc (26), où Christine Mabille s’appliquait à faire des crêpes au petit épeautre, Didier Perréol et Claudine Demay, en visiteurs attentifs, découvraient tout l’intérêt de cette céréale qui devait, dés lors, ne plus quitter le catalogue d’Euro-Nat et enrichir les recettes de la marque PRIMEAL. Ceux qui étaient présents se souviennent de les avoir vus repartir avec 250 Kg de bons grains, bien triés, et parfaitement décortiqués !
C’est alors que fût créé, en 1997, le Syndicat du Petit Epeautre de Haute Provence, animé par des producteurs désireux de voir repartir la production sur de nouvelles bases, plus saines, avec comme objectif de faire de cette céréale vitale pour leurs exploitations, un véritable ambassadeur de leur région, par la création d’une IGP (Indication Géographique Protégée).
L’histoire était en marche. Les volumes allaient progresser et la relation qui s’était instaurée, fonctionnait entre les partenaires dans un réel climat de confiance.
Au fil des années la relation entre les différents opérateurs de cette filière construite sur la base de la confiance à permis à de nouveaux producteurs de s’installer sur le territoire de l’IGP et à certains agriculteurs d’entreprendre une conversion vers le bio.
Depuis quand le petit épeautre de Haute Provence est-il certifié Bio Solidaire?
Depuis 2009. Priméal décide alors d’engager une certification Bio-solidaire de cette filière emblématique en associant les producteurs (une 40aine aujourd’hui) le Moulin Pichard, et la société Tofagne, pierre angulaire de cette organisation, où Etienne Mabille et Irène déploient depuis fort longtemps toute leur énergie pour assurer la première transformation des grains.
Tous les ans les acteurs de cette filière se réunissent pour faire vivre cette relation entre opérateurs convaincus de l’intérêt de cette céréale historique. Cette année les animateurs du salon Tech&Bio (Drôme) avait organisé le rendez-vous sur le stand de l’association Bio-Partenaire sur le salon.
Bernard reviendra nous parler du petit épeautre de Haute Provence, ses origines et ses atouts…
Voici quelques images de l’événement
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Bonjour
j’ai besoin de
10 – 15 kg de farine de châtaigne
10 – 15 kg de farine de sarrasin
5 – 10 kg de farine de quinoa
1,5 – 2,5 kg de farine de souchet
1,5 – 2,5 kg de farine de lupine
Est-ce que c’est possible de le recevoir dans un grand sac ou seulement en petit sachet de 500g? Si le dernier, combien de paquets sont dans un carton?
Distinguée
Nora Hügli