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Décryptage d’étiquettes, mode d’emploi

Parce que déchiffrer une étiquette tourne parfois au défi, quelques astuces pratiques peuvent vous simplifier la vie… et la consommation.  Vous aimeriez surveiller de plus près votre alimentation ? Priméal vous livre sa méthode pour décrypter les informations essentielles sur vos produits favoris !

On consulte la liste des ingrédients sur l’étiquette

1 / S’il fallait retenir une information, il s’agirait de celle-ci : la liste des ingrédients est toujours indiquée sur l’étiquette dans l’ordre de leur importance, du plus lourd au plus léger. Autrement dit, si vous achetez des céréales, contrôlez la présence desdites céréales en tête de liste… puisqu’il arrive parfois que le sucre passe en premier.

2 / Deuxième principe ? Plus la liste est longue, plus le produit est transformé alors qu’à l’inverse, plus elle est courte, plus le produit est simple. Les additifs, conservateurs, arômes et autres produits chimiques ou ingrédients reconstitués peuvent parfois générer des listes de plusieurs dizaines d’ingrédients ! Une problématique limitée par la réglementation bio, puisqu’elle ne tolère que quelques rares additifs d’origine naturelle.

3 / Dernière étape, une liste d’ingrédients sains est une liste compréhensible, de ceux que vous pourriez avoir dans votre placard. Si la majorité de la liste est constituée d’ingrédients inconnus au bataillon, de noms étranges et de termes scientifiques, mieux vaut changer de paquet.

On fait la différence entre DLC et DDM

1 / Sur chaque étiquette produit se trouve une date, mais pas toujours la même. La DLC ou Date limite de consommation est utilisée pour les produits frais et périssables, qui deviennent potentiellement dangereux pour la santé une fois la date dépassée. Pas question de jouer avec, donc.

2 / La DDM ou Date de durabilité maximale (anciennement DLUO ou Date limite d’utilisation optimale) indique la date avant laquelle votre produit livre toutes ses saveurs… Au-delà, il peut perdre en goût ou en qualités nutritionnelles, mais ne présente aucun danger. C’est le cas des produits secs comme le café ou votre quinoa préféré, de même que les boîtes de conserve. Pas question de les jeter si la date est dépassée, donc !

On décode les valeurs nutritionnelles

1 / Les valeurs nutritionnelles sont contenues dans un pavé sur l’étiquette. Côté calories, tenez compte de la portion et du nombre de kcal. Dans le cas d’une portion individuelle notamment, il vous faudra multiplier ou diviser la valeur calorique, généralement donnée pour 100 g de produit. Si la valeur communiquée concerne des portions inférieures à 100 g, redoublez de vigilance… Puisque le procédé est parfois utilisé pour donner l’impression d’un produit moins calorique que prévu.

2 / Autre information importante, la teneur en sucre, indiquée dans la partie « glucides, dont sucres… ». En règle générale, plus elle est basse, mieux c’est ! Quant à éviter les sucres ajoutés, pistez dans la liste des ingrédients le sucre, mais aussi les sirops, les extraits de malt ou d’amidon et tous les noms en « ose » : saccharose, maltose, dextrose, glucose, fructose… A noter qu’un produit « sans sucre ajouté » peut contenir du sucre naturellement présent dans les ingrédients utilisés.

3 / Difficile de surveiller les matières grasses, puisque si leur teneur est indiquée (les lipides), leur type ne l’est pas. Or il faudrait idéalement en limiter certaines pour en privilégier d’autres ! À défaut, notez que si l’étiquette mentionne des graisses saturées ou acides gras trans, mieux vaut passer son chemin. Même principe si des « huiles hydrogénées » apparaissent dans la liste des ingrédients.

On guette les labels sur l’étiquette

Côté label bio, les plus courants sont les labels bio français « certifié AB » et européen, une feuille étoilée. Tous deux offrent les mêmes garanties de respect de la réglementation bio européenne. Ni pesticides, ni produits chimiques de synthèse, ni OGM, ni additifs conventionnels, donc. Attention, la mention bio ne garantit pas obligatoirement la qualité d’un produit… et ne doit pas dispenser de la lecture du reste de l’étiquette. En revanche, elle élimine la plupart des substances litigieuses, néfastes à l’organisme ou potentiels perturbateurs endocriniens. Autant dire un bon début !

Comparer les étiquettes pour plus de simplicité

Les valeurs nutritionnelles sont difficilement exploitables, à moins d’avoir une idée des besoins journaliers recommandés. A défaut, la meilleure option reste la comparaison entre les produits. Celui qui affiche une teneur élevée en protéines et fibres, peu de sucre et de gras avec une liste d’ingrédients simple et courte remporte la palme ! Quant à gagner du temps, envisagez le coup de pouce des applis comme Yuka, qui notent les produits en fonction de leur valeur nutritionnelle et de leur composition.